L’Eau, la Vie

L’Eau, la Vie

Le titre de l’œuvre est Résonance (vendue), une mise en abyme qui m’a inspirée à écrire mon respect
et toute ma reconnaissance pour l’eau

L’eau fluide, libre, transparente épouse les corps, la nature, les mots, la musique, l’esprit…Elle accueille ce qui est.
L’eau nous engage à regarder en nous-même, à devenir conscient de nos formes-pensées, de nos paroles et de nos actions. Car cette alliée se transforme au fil de celles-ci, tel le reflet d’un miroir.
Selon la physique quantique, recherches scientifiques et preuves photographiques à l’appui, l’eau reflète les pensées. Le fait d’aimer rend l’eau cristalline, d’une forme hexagonale unifiée, tandis qu’haïr, crée le chaos le plus total dans les molécules aqueuses, se bousculant et se désagrégeant.

Vibrante est l’eau, ondes pures et translucides, elle peut purifier, unifier, guérir le
corps et l’âme. Régénératrice, lorsqu’en toute conscience, on s’y abreuve, on se nettoie, on s’y baigne.
Dialoguer silencieusement avec les ondines qui coulent dans nos veines, c’est s’unir à soi, sans dualité, c’est s’aimer. Respecter l’eau, se respecter, c’est honorer la vie avec gratitude.

HénoDa

Tabac sacré Mapacho, cultivé ici même

Tabac sacré Mapacho, cultivé ici même

Tabac sacré Mapacho, cultivé ici même

La vraie histoire non occidentalisée, son essence originale, son sens sacré
Le tabac sacré Mapacho appelé aussi tabac rustique, origine de l’Amérique centrale (Mexique et Venezuela). Traditionnellement, le tabac rustique est une plante très importante, considéré comme un don de l’esprit, dans la culture autochtone. Les chamans s’en servaient durant les cérémonies de rites de passage, les semailles et les récoltes, pour : prier, remercier la terre et les étoiles, communiquer avec les esprits, sceller une alliance, offrir à la terre et fumer dans le calumet de paix.

L’usage rituel du tabac sacré, considéré comme un être vivant à part entière, servait à assimiler sa force, son énergie, autrement dit son esprit, à la propre force de l’être humain. Ce tabac aurait trois fonctions principales : la clarification mentale (conscience plus accrue), la force (respect, entraide, courage) et la protection (du clan).

Il est reconnu par les peuples racines que le tabac est un instrument de régénération psychique et spirituelle qui permet de se rappeler de l’essentiel, c’est-à-dire la vérité du corps, des énergies, de la réalité extérieure, de la réalité intérieure (non idéalisée), de la psyché lucide et de l’intellect, jusqu’au point lumineux de l’âme.

Ainsi, la fumée du tabac est une offrande faite aux esprits et elle sert de véhicule privilégié, pour communiquer avec eux. La fumée qui s’élève, simule l’esprit du tabac qui emporte les prières, vers le monde d’en haut.

En médecine traditionnelle autochtone, le tabac sacré était consommé également pour combattre différents problèmes physiques: asthme, inflammations, venin de serpents, maux de tête, de dents et d’oreilles ; pour purifier le corps et l’esprit. De nos jours, les occidentaux se servent particulièrement des feuilles comme pesticide biologique.
Le tabac sacré est exceptionnel dans le sens où il se trouve lié aux cinq éléments de la nature : Terre, Eau, Feu, Air, Éther. C’est pourquoi il est considéré comme une plante universelle. De ce fait, il peut potentialiser d’autres plantes, en équilibrant leur synergie.

Utilisée de plusieurs façons, cette médecine est toujours vivante dans certaines régions. Le tabac est consommé dans une pipe ou sous forme de cigares, en le fumant, parfois il est infusé, mâché ou respiré par le nez (médecine sacré très importante appelé ‘’rape’’= prononcé hapé). Une résurgence de l’enseignement des premières nations fait que les occidentaux utilisent de plus en plus le tabac sacré, pour offrir à la mère terre Gaïa, en signe de reconnaissance. C’est un geste respectueux rempli de gratitude qui nous relie intimement à Pachamama, la généreuse qui nous porte et pour se souvenir qu’on fait partie d’elle. L’honorer, c’est aussi s’honorer.

DaniAiles

La Roue de Médecine

La Roue de Médecine

À noter qu’il existe plusieurs variantes de la roue de médecine.
Sommairement…
La roue de médecine est un symbole cosmique qui représente l’ordre du monde, les points cardinaux, l’enseignement de ces directions et du rythme des saisons.
Les autochtones de l’Île de la Tortue (l’Amérique du Nord) s’en servent pour les rituels, les guérisons[], ainsi que l’enseignement du Tout. La roue de médecine est utilisée comme solution pour divers problèmes, parce qu’ils lui attribuent le pouvoir de restaurer un équilibre physique, psychique, émotif et spirituel, en créant un lien et une harmonie entre l’Être humain, la Terre et le Cosmos. Permettant ainsi de prendre conscience que les moyens de guérison se trouvent à la fois en soi et autour de soi. C’est une alliance avec la Nature du vivant, en interconnexion, sans séparation.
Ce cercle de vie est séparé en quatre parties égales qui représentent chacune une direction différente. Une couleur est associée à chacune de ces parties. Au centre de ce cercle, il y a la Terre aussi appelée le Tout ou le Grand Mystère. Chaque direction est également associée à un aspect de l’humain ainsi qu’à une saison.
Le nord, le quartier supérieur, représente l’esprit, l’hiver et est de la couleur blanche.
Le quartier de droite, l’est, de couleur jaune, symbolise la raison, le printemps, la naissance.
Le sud, le quartier inférieur, porte la couleur rouge et représente le corps et l’été.
L’ouest, de couleur noir est représenté par le cœur et l’automne.
Ces quatre couleurs représentent aussi les quatre races du monde.

Carpe Diem

Carpe Diem

Définition de l’expression « carpe diem »« Carpe diem » est une locution latine raccourcie qui signifie littéralement « cueille le jour présent ». Ainsi l’expression complète enjoint de cueillir le jour présent, sans se soucier du lendemain.
On emploie aujourd’hui « carpe diem » comme synonyme de « profite de la vie ». Cette expression est interprétée comme une invitation à jouir de l’instant présent, sans se soucier de l’avenir.

À l’origine, Carpe diem est issu du recueil de poèmes ‘’Odes’’ de Horace, poète latin ayant vécu de 65 à l’an 8 avant Jésus-Christ. Dans ce poème, Horace s’adresse à une femme, Leuconoé et lui fait des recommandations, notamment sur la manière d’appréhender la vie. On peut donc en déduire qu’Horace conseille de vivre au jour le jour, de ne se soucier que du temps présent, en oubliant les remords du passé, les réflexions et les craintes, vis-à-vis du futur, pour atteindre le bonheur. Il insiste notamment sur le fait que la vie est relativement courte et que chaque instant est à saisir. Il faut vivre « ici et maintenant » (« hic et nunc »).